Pages

8 avril 2011

Malheureusement, ça se prépare

Souvenez-vous d'Emmanuelle Mignon et les Conventions thématiques de l'UMP? C'est drôle aujourd'hui de relire cet entretien où elle relate la préparation de la campagne 2007, préparation qui a commencé en 2004. Tiens, ce serait comme si, pour 2012, quelqu'un avait commencé à préparer sa campagne en… 2009. C'est Mademoiselle Mignon qui raconte :

Notre chance a été de commencer en novembre 2004. Nous avons commencé très tôt à bâtir notre programme, et j’ai senti une immense attente d’un débat d’idées. Beaucoup de choses s’écrivaient déjà sur la situation du pays. Nicolas Sarkozy, de son côté, pense que ce ne sont pas les Français qui se désintéressent de la politique mais que c’est la politique qui n’offre rien aux Français. Pour Sarkozy, il faut faire du débat d’idées, la politique, c’est des idées. Il pense qu’il faut avancer des idées et que les gens seront alors attirés par la politique, et c’est ce qu’il a merveilleusement bien réussi en imposant des débats sur les sujets sur lesquels on n’avait plus le droit de parler. Notre chance, c’est ce calendrier très précoce. (C'est moi qui souligne, o16o.)

D'accord, pour 2009, c'est loupé déjà. Je note surtout cette idée de Sarkozy, que je partage entièrement (comme quoi…), qu'il faut d'abord développer des idées, et attirer les électeurs avec des idées, plutôt que d'essayer de trouver les idées que les électeurs ont déjà.

Le programme du PS est arrivé. C'est très bien, je suppose. À peu près ce à quoi on pourrait s'attendre, mais je ne vais pas parler du fond pour l'instant. Mais quand même, est-ce en disant

7.) Pour réduire l'endettement de la France: réaffecter la moitié de nos marges financières

qu'ils éspèrent susciter l'enthousiasme des foules ? Comme je ne comprends pas bien de quoi il s'agit, je clique sur le lien, où l'on trouve l'explication détaillée, que je cite in extenso :

Pour réduire l’endettement de la France, nous affecterons à la réduction de la dette la moitié des marges financières que nous dégagerons.

Ah!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire