Hier, les amis gaucho-blogueurs ont lancé leur appel, Unité 2012, afin de pousser les partis de gauche à se mettre d'accord sur un candidat unique au premier tour de la présidentielle.
Marc Vasseur, un réaliste, a des réserves sur l'efficacité de cette initiative, et on comprend : nos chers hommes politiques ont déjà du mal à se mettre d'accord sur des questions mineures, on se demande d'où pourrait venir l'inspiration ou la pression nécessaires pour les pousser à un tel sacrifice. Surtout, Marc souligne le fait que l'appel ne donne pas de détails sur comment on va arriver à un tel résultat.
D'autres ont surtout souligné le fait qu'une candidature unique à gauche revient à supprimer celles des petits parti en faveur du PS, avec l'appauvrissement du débat démocratique habituel. Je comprends cette objection (et je mettrais un lien mais je ne retrouve pas le billet), même si depuis 2002 je considère que le premier tour ne doit pas être utilisé pour servir des petits intérêts entre les partis.
Quand on a un gros problème, parfois il est utile de le diviser en sous problèmes. Voici donc ma proposition. Nous devons inviter chaque parti (ou, à défaut, ses blogueurs) à répondre à la question suivante :
À quelles conditions votre formation politique accepterait-elle de renoncer à présenter une candidature à l'élection présidentielle ?
Tout peut être sur la table bien sûr : programme, postes, ministères etc. Et le PS doit répondre aussi !
Mais c'est exactement ce que demande la lettre, sous une autre forme. Qu'ils se mettent ensemble et réfléchissent aux points sur lesquelles ils peuvent céder ou au contraire veulent vouloir mis en avant.
RépondreSupprimerOn en tire un programme et on trouve un candidat.
Mes réserves personnelles vont un peu au delà de celles de Marco.
RépondreSupprimerA lire sur Voie Militante : "Unité 2012 : des blogueurs au pays des bisounours."
"Surtout, Marc souligne le fait que l'appel ne donne pas de détails sur comment on va arriver à un tel résultat. "
RépondreSupprimerCe n'est pas son objet : il vise à lancer la dynamique.
Nicolas,
RépondreSupprimerLa seule différence avec ce que je proposais, c'est que les négotations démarrent en public. Cela pourrait rajouter un peu de pression et rendrait le processus plus transparent.
Denis,
Je suis un peu plus pessimiste sur le PS et le premier tour. Je pense que Sarkozy prépare un torrent xénophobe pour le printemps 2012 dans une tentative de noyer tous les autres problèmes, y compris son propre bilan, pour finalement profiter de la montée de Marine Le Pen. La division pourrait donc être dangereux.
Romain,
Parfaitement d'accord. On en a pas mal discuté avec Marc.
Ça n'est jamais transparent. Ils vont négocier en loucedé le nombre de sièges...
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerAu final, bien sûr, ce ne sera pas transparent. Mais l'idée est de faire démarrer le truc en mettant un peu de pression.
@omelette16oeufs
RépondreSupprimerLa peur, toujours la peur !
NB Mais quel est ce pseudo improbable ?
Denis,
RépondreSupprimerOui, la peur, bien sûr. Ou plutôt le pessimisme. Vu le nombre d'élections présidentielles gagnées par la gauche sous la Ve, je pense qu'il faut être prudent quand même. Je viens de lire Alain Minc en train de dire que le pays est plutôt à droite, et bien que Minc soit détestable par ailleurs, il n'est pas certain qu'il ait tout à fait tort là-dessus.
Et pour le pseudo... eh bien, à vrai dire je ne me suis jamais expliqué là-dessus. Ca remonte à la scène originelle du blog. :)
libre discussion entre les partis de gauche...création d'une plateforme de revendications communes qui permette a chacun de la mettre en avant sans perdre son individualité...mandat ferme du candidat et compte rendu de mandat régulier de celui ci...
RépondreSupprimerCiel mon ami, tu veux appliquer les principes de la démocratie prolétarienne et le programme de transition (trotsky) quelle horreur!!!
j'adore....