L'autre jour Juan a parlé de mon billet, celui où je dis que Sarkozy sera un adversaire coriace et difficile. Juan a surtout dit ceci :
A gauche, Mitterrand excepté, les candidats sont habituellement des bisounours qui se font mangés tous crus. Localement, certains candidats socialistes savent être aussi ignobles que leurs collègues de droite. Nationalement, ils se tiennent. Les coups volent rarement bas. Les cellules « riposte », quand elles sont écoutées, ne servent qu’à de l’argumentaire sérieux.
Sans tomber dans le graveleux (il n’y aurait pourtant qu’à se baisser parfois), il faudra prévoir, cette fois-ci, à riposter au bon endroit.
Comme je suis en train d'exposer cette campagne que je ne ferai pas, il est sans doute important d'insister sur ce qui devrait être évident, mais qui risque d'échapper au (à la) futur(e) candidat(e) de gauch(e), à savoir qu'il faut taper fort sur Sarkozy. Zéro pitié.
Cela ne veut pas dire qu'il faut raconter des saloperies, il suffirait d'être direct parfois. Dire, par exemple, que le quinquennat de Sarkozy était un échec. Le dire souvent. Une présidence ratée. Cela paraît simple, mais c'est le genre de chose qui, bizarrement, ferait scandale. Est-ce qu'on a le droit de dire du Président de la R. que son mandat était un échec ? Est-ce bien ?
Des gens comme Brice Hortefeux passent leur temps à sortir des ignominies qui font couler de l'encre pendant des jours et des jours. Parfois dire la vérité simplement peut avoir le même effet. « Échec » et « raté » ne sont peut-être pas les mots les plus stratégiques. C'est au candidat de trouver ceux qui feront le plus d'effet.
Cela fait quatre ans que l'on répète que cette présidence est un échec, on le disait même avant qu'elle ait commencé :-)
RépondreSupprimerJe pense qu'il faudra un peu plus d'imagination pour mobiliser les électeurs ...
De l'imagination, oui, sûrement. Dire que le mandat de Sarkozy était un échec n'empêche pas de dire autre chose. J'ai juste peur que nos socialistes présidentiables soient un peu trop polis et qu'ils craignent de manquer de respect envers l'homme et l'institution en disant, très simplement: "Monsieur le Président, votre quinquennat a été un échec".
RépondreSupprimerMais tu as parfaitement raison, la campagne ne doit pas se limiter à de l'anti-sarkozysme. Il ne faudrait pas l'épargner non plus quand même.
Sarkozy au fil de sa présidence, s’est révélé minus, frimeur, fanfaron, instable, inconstant, imprévisible,nerveux, ordinaire, opportuniste, dépourvu de culture historique et dépourvu de culture politique.
RépondreSupprimerhttp://www.pvr-zone.ca/lafrancedapres.htm