L'un des blogueurs de The Economist a publié ces courbes récemment, où l'on voit l'évolution des PIB de quatre grandes forces économiques qui ont toutes subi la ou les crise(s) de façon assez semblable (sauf pour le Japon, avec ses catastrophes naturels et nucléaires, et sa récession interminable qui était déjà bien en place).
Ce qui ressort, évidemment, c'est que les Etats-Unis sont les seuls à ne pas suivre la courbe moribonde de l'Europe (et du Japon), en évitant le deuxième dip de la récession qui est en train de s'abattre sur l'Europe.
Et The Economist semble dire, si j'ai bien suivi l'article avec sa métaphore automobile, que si les USA s'en sortent, c'est que le (ou les) conducteur(s) ont su conduire en douceur, en évitant les a-coups.
Pour nous, l'explication qui saute aux yeux, c'est que des quatre "pays", les Etats-Unis sont celui qui a conduit une politique de relance (presque 800 milliards de dollars), secourant au passage l'industrie automobile. Comme le Royaume Uni, ils ont également procédé à du quantitative easing, dont les effets sont moins clairs. En tout cas, des politiques parfaitement opposées à la rigueur d'Angela Merkel.