Economie et austérité. Je ne change pas beaucoup de sujet, sauf quand
je n'ai pas de sujet du tout. (Voir les onze derniers mois.)
Marco (Alter Oueb) écrit, à propos de la crispation générale du pays
décrite dans la lettre secrète des préfets :
François Hollande est devenu clairement la cause de tous les maux et
cristallise autour de lui toutes les critiques. Avec son
gouvernement, il doit gérer une friche laissée par son prédécesseur
et même au-delà : on ne retourne pas en quelques coups de bêche un
champ aussi vaste, autant caillouteux. Confronté aux lobbys de toutes
sortes, Hollande à reculé un peu sur tous les sujets, surtout ceux
concernant les «possédants», et a déçu, même dans son camp. Et alors
? L’eau du bain est chaude depuis un moment. Sarkozy, pour sa part, y
a mis un sérieux coup de lance-flamme en tenant chaque nouveau jour
des propos plus qu’outranciers, divisant le pays en jetant à la
vindicte populaire, le doigt tendu et le rictus aiguisé, telle ou
telle catégorie de français, ou de moins français.
Oui, François Hollande est devenu la cause de tout. Quand l'économie
va aussi mal, présidents et gouvernements sont rarement
populaires. /"It's the economy, stupid."/ Et, bien sûr, le rôle de
Sarkozy dans tout cela n'est pas à négliger. Mais…
Mais…