À droite, les regrets laissés par la campagne de Nicolas Sarkozy s'expriment en fonction des vues des uns et des autres sur la tête de l'UMP et l'élection présidentielle de 2017. Nathalie Kosciusko-Morizet a sans doute dépassé la plupart de ses camarades en souplesse, ce qui est une qualité essentielle en politique. Déjà, dans son rôle de porte-parole, elle avait signé des performances qui ne méritent pas l'oubli dans lequel elles sont déjà tombées. Ma préférée, au tout début de la campagne de Sarkozy, était quand elle disait :
"Je peux faire la liste des sujets sur lesquels on ne sait pas aujourd'hui ce que pense ou ce que propose François Hollande. La vraie violence, elle est là"
C'est une sorte de trouvaille dans la langue de bois trop enthousiaste de quelqu'un qui n'a pas encore acquis le vernis un peu luisant d'un Jean-François Copé, pour qui respirer la mauvaise foi n'entrave l'apparence de logique.