Jean-Luc Mélenchon s'indigne parce que Ségolène Royal avoue qu'elle ne trouvait pas "crédible" (vidéo ici) la proposition socialiste du SMIC à 1500 euros.
Voilà pourquoi il faut laisser une plus grande liberté politique aux candidats présidentiels. L'idée de concocté un grand programme et ensuite de choisir un candidat avait un sens pour rafistoler un PS meurtri par la dissidence contre la Constitution Européenne, et peut avoir un sens dans un régime parlémentaire où les élections législatives auraient plus de signification, mais est un catastrophe dans une élection présidentielle, où c'est le/la candidat(e) qui doit assumer complètement son programme.
Le problème n'est pas celui du purisme socialiste, mais de la communication politique : dans un régime présidentiel où il y a une confusion totale entre la personnalité d'un candidat et sa politique, des synthèses politiques fabriquées lors des congrès ne peuvent qu'être contre-productives.
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